Retour

BYD Sealion 7

Le 7e représentant de la gamme BYD en France.

À travers cet alléchant SUV 100% électrique, concurrent direct de la Tesla Model Y, le constructeur chinois témoigne de sa compréhension du marché français et de ses attentes.

Les raisons de craquer

Si le lion de mer n’est pas le plus élégant des mammifères, on n’en dira pas autant du Sealion dont la plastique fluide s’accommode bien de son gabarit conséquent (4,83 m). Son style dynamique avec sa poupe inclinée, ses poignées de porte rétractables, l’inscription de son chrono sur le 0 à 100 km/h flanquée sur son hayon, ses jantes de 20 pouces et son toit panoramique vitré (sur la version Excellence, à partir de 56 490 €) lui construisent une image premium, corroborée par la sensation ressentie dans l’habitacle. À bord, la présentation haut de gamme se traduit par la présence de cuir surpiqué et de matériaux de qualité. L’aménagement intérieur épuré, les assemblages soignés, l’ergonomie sans fausse note avec des touches d’accès direct conservées sur la console centrale et la richesse de la dotation flattent la rétine. L’impression visuelle est flatteuse, les espaces de rangement, nombreux et les petites attentions, bien présentes, à l’image de la feutrine habillant chaque cavité ou du système de recharge par induction doté d’une… ventilation. À l’arrière, l’habitabilité est simplement royale et la banquette arrière inclinable favorise l’assoupissement. Le Sealion 7 donne principalement le choix entre deux versions : propulsion, 313 ch associés à une batterie de 82,5 kWh ou 4x4, 530 ch couplés à un accumulateur de 91,3 kWh. Dans le premier cas, la puissance de charge culmine à 150 kW, dans le second, à 230 kW tandis que leur prix respectif sont séparés de 10 000 €, environ. Au volant, la version électrique du SUV Seal U hybride rechargeable se distingue par son silence de fonctionnement, son confort et sa facilité de prise en main. Bardé d’assistances à la conduite, le monstre gentil n’aime pas être bousculé. Sa masse ne le lui permet pas vraiment (plus de 2,2 tonnes). Mais il se révèle docile et bienveillant à train de sénateur.

Les raisons d'hésiter

Sur le plan dynamique, on regrette que son freinage dissipatif (celui assuré par les disques) soit trop spongieux et son freinage régénératif pas suffisamment efficace. Il lui permettrait de gagner quelques précieux kilomètres d’autonomie car le rayon d’action de ce SUV à (grosse) batterie LFP demeure assez quelconque. On peut en dire autant de son coffre, logeable certes, mais dont le volume (520 litres) est décevant eu égard aux dimensions extérieures de l’auto. Heureusement, le frunk (coffre avant) de 58 litres peut accueillir les câbles de recharge. D’une extrême sobriété, la planche de bord reçoit un large écran tactile de 15,6 pouces capable de pivoter à la verticale… une fonctionnalité qui s’avère inutile. On aurait préféré qu’il soit intégré au mobilier. En dépit de ces attributs haut de gamme, le Sealion 7 pêche par certains détails de finition à l’image de son cache-bagages vraiment léger. Enfin, son prix qu’on espérait ultra compétitif n’est finalement pas si attractif comparé à celui de la Tesla Model Y (à partir de 44 990 €) ou du Renault Scenic E-Tech (à partir de 46 990 €).

Conclusion

À défaut d’attirer le chaland par son tarif sans relief, le BYD Sealion 7 séduit par sa prestance, sa convivialité, ses prestations haut de gamme et sa douceur de conduite.

À retenir

BYD Sealion 7 À partir de 46 990 €, 0 € (bonus), 313 ch, 215 km/h (Vmax), 6,7 s (0 à 100), 19,9 kWh/100 km (conso. mixte), 482 km (autonomie).